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  • Evelyne Prodhon
  • Tu peux tout accomplir dans la vie, si tu as le courage de le rêver, l'intelligence d'en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mener à bien.
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AU FIL DE L'AUBE

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MEDIATHEQUE ANDRE THEURIET


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Secrétariat de mairie : té. 03 25 84 21 13 lundi de 9 h à 12 h, jeudi de 14 h à 16 h 45 et vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 45 à 16 h 30
Communauté de communes : tél. 03 25 88 14 54 lundi et mardi de 8 h à 12 h, ainsi que jeudi et vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30
Sigfra : té-fax 03 25 88 14 82 lundi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h
La Poste : tél. 03 25 84 20 32 du lundi au vendredi de 9 h 15 à 12 h et de 14 h à 16 h et samedi de 9 h 15 à 12 h
Médiathèque : tél 03 25 88 13 36 du mardi au vendredi de 14 h à 18 h 30 et samedi de 14 h à 16 h
Foyer rural : tél. 03 25 87 56 05
Autour de la terre : tél. 03 25 87 57 81
Fédération des œuvres laïques : tél. 03 25 84 71 86
Conservatoire du patrimoine naturel de Champagne-Ardenne : Maison de Pays BP 9 tél. 03 25 88 20 42
ONF : tél. 03 25 84 20 42
ADMR des Quatre-Vallées : tél. 03 25 90 72 25 mardi et vendredi de 9 h à 12 h




 
 

 

 


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 BIENVENUE   DANS   LA   VALLEE   DE   L'AUBE      

23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 21:00

 


Pour ouvrir la saison estivale de l'abbaye, une soirée exceptionnelle est proposée samedi 5 juin : le Bourgeois Gentihomme donné en plein air par la troupe amateur « Les Astico ». Ce spectacle avec ballets et embrasement du cloître sera précédé d'un repas au goût du XVIIème siècle.

Monsieur Jourdain est un bourgeois fortuné qui n'a qu'un désir, devenir gentihomme. Pour cela il cherche par tous les moyens à acquérir les bonnes manières de la haute société et courtise une marquise. Il veut également que sa fille épouse un noble alors que celle-ci aime un homme honorable mais qui n'est pas gentilhomme. Le bourgeois parviendra-t-il à se faire obéir et à tout acheter, même le coeur d'une femme ? La ruse du valet aura-t-elle raison de l'entêtement du maître de maison ?


le bourgeois gentihomme

 

Chanteurs, musiciens, danseurs mais aussi costumiers, accessoiristes, décorateurs et amateurs, la troupe « Les Astico » dont l'illustre Jean-Baptiste Poquelin dît Molière est leur auteur de prédilection, fait découvrir ou redécouvrir les oeuvres de Molière et à travers elles, la troupe essaie d'apporter des moments de rêves aux spectateurs de tous horizons.

Sa devise : rester humble et persévérant, savoir toujours tout recommencer et faire comme si c'était la première fois. En effet, pour les membres de cette troupe, le théâtre est une excellente école de vie pour les jeunes et les moins jeunes (se trouver, prendre de l'assurance, apprendre la vie en groupe, se respecter, savoir écouter l'autre tout en gardant sa personnalité, partager et s'amuser ensemble...).

Sons et lumières

En novembre 2008, la troupe « Les Astico » reprend « Le Bourgeois Gentilhomme » dans son intégralité. A cette occasion une partie de la chorale des Trimazos de Chaumont les rejoint ainsi que des danseuses de l'académie de danse et de nombreux adultes comédiens amateurs et donnent ainsi naissance à une troupe de quarante personnes de tous horizons. Après une année de travail intensif, de stages pratiques et de longues répétions, « Les Astico » présente la première au Nouveau Relax de Chaumont le 7 novembre 2009.

A Auberive, la pièce sera donné dans le cloître de l'abbaye avec sons et lumières, ballets et feu d'artifice. Une véritable fête dans l'esprit du Grand Siècle. La troupe composée de quarante personnes, comédiens, danseuses, chanteurs et avec plus de soixante-cinq costumes. Ce spectacle avec chorégraphies et embrasement du cloître de l'abbaye sera précédé d'un repas au goût du XVIIème siècle avec servie en tenue et chandeliers avec au menu potages en buffet, cuisse de canard rôtie forestière et sa jardinière de légumes. Une soirée... magique en perspective.

 

PETITE HISTOIRE DE LA TROUPE

C’est en septembre 2002 que la troupe théâtrale s’est formée suite à un projet pédagogique sur les œuvres de Molière visant à faire découvrir à de jeunes adolescents le théâtre. Après une année de travail, de stages et de répétitions nous avons présenté en juin 2003 un extrait du Bourgeois Gentilhomme à la salle des fêtes de Chaumont. En 2004 d’autres adolescents rejoignent la troupe avec enthousiasme afin de préparer Le Malade Imaginaire. Cette pièce sera présentée en juin 2005 à la salle des fêtes et en octobre à l’occasion de la semaine bleue.Le succès grandissant, la troupe devient association en 2006 et prend le nom de troupe théâtrale « Les ASTICO ». La nouvelle troupe constituée d’adolescents et d’adultes travaille alors sur une pièce peu connue de Molière Mr de Pourceaugnac. Deux représentations auront lieu à la salle des fêtes de Chaumont suivies d’une représentation à la salle des fêtes de Biesles puis de deux autres devant la porterie à Ecot-la-Combe en 2007.


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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 20:36

 

 


Pour la deuxième année consécutive, anciens colons et anciennes colonnettes se sont retrouvés dimanche 16 mai à l’abbaye d’Auberive pour une journée souvenir de retrouvailles et d’amitié.


Il est des lieux qui ont une histoire et qui résonnent encore des rires d’enfants, c’est le cas de l’abbaye cistercienne d’Auberive, ancien centre de vacances de l’usine Solvay de Tavaux, qui a accueilli durant de nombreuses années les enfants du personnel. Paul Gleyze a été, pendant 18 ans, directeur du centre de vacances géré par le comité d’établissement de Solvay. L’entreprise a acquis l’abbaye d’Auberive dans les années 60, investissant dans des travaux considérables de toitures, charpentes, réaménagements de dortoirs et des salles de jeux. De 1960 à 2000, date à laquelle Solvay a mis en vente l’abbaye, ce sont plus de 30 000 personnes (enfants de 7 à 14 ans, moniteurs…) qui ont défilé les mois d’été au sein de ce centre de vacances.

revoir auberive 2010

revoir auberive 2010

 

Journée de retrouvailles « bis »

L’idée a germé de proposer une journée de convivialité intitulée « Rendez-vous à Auberive ». Dimanche matin, l’abbaye d’Auberive a accueilli anciens colons et anciennes colonnettes et leurs familles. Sous un temps quelque peu maussade, Paul Gleize a accueilli tous les participants se remémorant avec eux beaucoup de souvenirs de leurs vacances dans le chef-lieu de canton. De la joie sur les visages de se retrouver à l‘abbaye, de la nostalgie pour certains, mais tous ont gardé en mémoire leurs années colos. Avec un petit pincement au cœur Nadine se souvient «Quand on arrive à Auberive pour la première fois et que l'on voit ce grand bâtiment on a un peu peur, on se demande ce que l'on va faire la dedans pendant un mois, car du temps où j'y suis allée c'était un mois .(de 1965 à 1972 ) En premier lieux nous montons dans les dortoirs, très impressionnants, je n'avais jamais rien vu de tel, tous ces lits alignés, ces petites armoires qui allaient nous appartenir pendant un mois. Et l'odeur, inoubliable de bois ou je ne sais quoi, bref une odeur qui marque. Une fois nos affaires rangées, on descendait pour visiter le site. Très grand pour nous, quelques endroits effrayants, qui avaient déjà leurs histoires, comme les cellules des femmes et l'atelier qui se tenait derrière la petite chapelle, j'avais la trouille d'y monter, ça je m'en souviens...En colo on apprend à vivre en société, on apprend le partage, le respect des autres et du matériel , la politesse, qui sont pour moi des valeurs sures de la vie de tout les jours. On apprend, que l'on est pas seul, qu'il y a des gamins plus malheureux que nous etc. çà calme et ça fait du bien. de toutes façons on en ressort grandit de toutes ses expériences vécues là-bas ».


Après avoir redécouvert les lieux, des visites historiques de l’abbaye commentée par Alexia Volot ont été organisées. Les participants ont pu regarder d’anciennes photos de leurs années colos ainsi qu’un diapo projection. Un film réalisé sur la colonie réalisé en 1983 a été projeté. Diverses activités ont été proposées, concours de tirs de pénaltys, concours de fléchettes dans le verger, tirage d'une tombola, remise de lots et de récompenses… Une journée bien remplie pour ces colons et colonnette qui sont repartis le cœur plein d’allégresse.

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 12:06


Pour la deuxième année, ancien colons et anciennes colonnettes ont rendez-vous le dimanche 16 mai à Auberive pour une journée souvenir de retrouvailles au sein de l’abbaye cistercienne qui fut centre de vacances de l’usine Solvay de 1960 à 2000.


Il est des lieux qui ont une histoire et qui résonnent encore des rires d’enfants, c’est le cas de l’abbaye cistercienne d’Auberive , ancien centre de vacances de l’usine Solvay de Tavaux qui a accueilli pendant de nombreuses années les enfants du personnel.

abbaye-auberive-10.jpg

Paul Gleyze a été pendant 18 ans directeur du centre de vacances géré par le comité d’établissement de Solvay. S’insérant dans une démarche paternaliste, Solvay a gardé pendant de nombreuses années la gestion des œuvres sociales et notamment d’un centre de vacances. A l’origine, la colonie de vacances se situait à Lamoura dans le Jura, accueillant 80 à 90 enfants. Avec l’augmentation de la demande, l’entreprise a estimé que le centre devenait trop petit et a acquis l’abbaye d’Auberive dans les années soixante, investissant dans des travaux considérables de toitures, charpentes, réaménagements de

dortoirs et des salles de jeux.


De 1960 à 2000, date à laquelle Solvay a revendu l’abbaye, transformée en un lieu culturel et artistique, ce sont plus de 30 000 personnes (enfants de 7 à 14 ans, moniteurs) qui ont défilé les mois d’été au sien de ce centre de vacances. Paul Glayse raconte avec émotion ces années « colo » « Nous organisions trois séjours de fin juin à début septembre chaque année avec à chaque fois plus de 230 enfants et 52 moniteurs, bricoleurs jardiniers, infirmières. Pour certains, je les ai vus grandir et évoluer de 7 ans à l’âge adulte. Nous organisions des activités pédagogiques et ludiques adaptées à chaque catégorie d’âge avec toujours cette même envie de faire passer aux enfants pendant les mois d’été le meilleur séjour possible. Une sorte de Club Méd avec un souci éducatif éloigné de l’image de la garderie. C’étaient des enfants agréables, attachants, de vrais moments de complicité et de partage ».


Retrouvailles bis à Auberive

D’où cette volonté, pour la deuxième fois, de réunir tous ces colons et colonnettes d’Auberive à l’occasion d’une journée souvenir de retrouvailles à l’abbaye le dimanche 16 mai. Toutes les personnes ayant travaillé pour le centre de vacances (femmes de ménages, cuisinières…) sont également invitées à participer à cette manifestation. « Je rencontre fréquemment des gens ayant fréquenté ce centre de vacances et l’idée a germé d’organiser cette grande manifestation de convivialité intitulée « retrouvailles bis à Auberive », chacun pourra se replonger dans ses souvenirs en revisitant les lieux »

Inscriptions et renseignements : 09 65 24 38 82 (Paul Gleyze) 06 98 18 65 45 (Martine Michaud) revoirauberive@orange.fr

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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 12:30


L'abbaye d'Auberive accueille « Les concerts de poche » mardi 1er décembre, une invitation à partager des émotions avec de grands artistes de musique classique.


Dans le cadre des concerts de poche, Augustin Dumay, violoniste et Igor Tchetuev, pianiste, se produiront à l'abbaye d'Auberive mardi 1er décembre à 19 h 30, au programme de cette soirée Brahms, Ravel et Franck.


« Les concerts de poche » est une association à but non lucratif, créée d'une part pour permettre aux artistes interprètes de donner leurs concerts dans des conditions où l’authenticité de leur démarche peut rester primordiale, et d’autre part pour rejoindre des publics nouveaux et diversifiés.
Les Concerts de Poche ont mis en place un système original, itinérant, dont la grande souplesse permet une mobilité aussi bien géographique que sociale.


Par analogie avec le livre et dans une démarche de proximité et d'authenticité, « Les concerts de poche » soutiennent la démarche que la musique classique doit rester vivante et s'adapter aux conditions complexes de la société moderne pour retrouver la simplicité nécessaire à l'expression du plaisir.


Jusqu'au 12 décembre, de nombreux concerts sont proposés en Champagne-Ardenne avec de grands artistes. Chaque programme est introduit par un jeune musicien. Cette présentation favorise l'accès à la musique aussi bien pour les connaisseurs que pour le public le plus néophyte. A l'issue du concert, une rencontre avec les musiciens prolonge la relation étabie entre l'artiste, l'oeuvre et le public. Les concerts se déroulent dans des lieux propices aux échanges, tels que petits théâtre, salle des fêtes ou maison de quartiers.


Les Concerts de Poche ont pour vocation de créer des concerts de proximité, soit dans de petites communes, soit dans des lieux intimes de plus grandes villes, pour renouer avec une démarche authentique d'expression musicale : grands concerts dans de petits lieux chaleureux et conviviaux, pour un public éventuellement non initié, à qui ils proposent de la musique vivante, des concerts de grand répertoire, courts, donnés par des artistes chevronnés, passionnés et engagés, pour un prix inférieur à celui d'une place de cinéma. Les Concerts de Poche mettent tout en oeuvre pour s'adresser à tous les publics.

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:40
 

 

Un public privilégié a assisté samedi au vernissage de l'ouvrage « Une vie de bohème, Andrée et Jean Moiziard, peintres et chanteurs... » mis en oeuvre par Claude Roffat et publié par les éditions de l'abbaye d'Auberive.



L'abbaye d'Auberive a accueilli dans son centre d'art contemporain près d'une centaine de personnes venues spécialement pour fêter la sortie de cet ouvrage dont Claude Roffat, écrivain au parcours singulier, a assuré la conception.

Dans son discours de bienvenue, Jean-Claude Volot a souligné « la dimension artistique d'Andrée et Jean Moiziard, ce livre c'est toute une vie de travail d'artiste... ».


Au pays des Moiziard

Dans cet ouvrage, des grands noms ont exposé leurs impressions sur les époux Moiziard. De Jeanine Rivais, critique d'art, à Emmanuel Kromicheff, philosophe, en passant par Christian Noorbergen, conférencier et critique d'art. « Pour entrer dans ce pays, il faut traverser un désert peuplé seulement par quelques coquilles creuses poussées par le vent et des ombres mobiles. On doit trouver son chemin tout seul. Il faut avoir trop chaud ou trop froid, mais jamais tiède. Il faut se retrouver couvert de glace ou de poussière jusqu'à ce qu'on rencontre la porte cachée derrière une énorme pierre... » témoigne Kits Hilaire, écrivain. Gilles Puech a photographié les oeuvres reproduites, ainsi que Fabian Ansault, Clara Delessert, Michel Vogel, Michel Guillon et Brigitte Massalve.




Originaires de Paris où ils sont nés, c'est après 1968 que Andrée et Jean Moiziard décident de vivre à la campagne, en Bourgogne. Aujourd’hui, leur atelier est installé à Aizey-sur-Seine. Les deux artistes ont à leur actif pus d'une centaine d'expositions, dont la galerie Béatrice Soulié, ou encore la Halle Saint-Pierre à Paris. Unis dans la vie et tous deux amoureux de l'art, ils présentent un univers poétique où se confondent peintures de paysages faussement naîves (le plus souvent réalisées par Andrée) et assemblages divers (des reliquaires sous globe de verre mis en forme par Jean). Il est difficile de dissocier l'art des deux artistes, si bien que leur exposition prennent le plus souvent la forme d'une installation, reconstitution de leur lieu de vie.


Depuis que le Centre d'art a ouvert ses portes, une salle au premier étage est réservée aux deux artistes. Andrée et Jean Moiziard y ont installés leur univers composé de peintures, globes et reliquaires dans cet esprit de poésie qui anime toute leur œuvre.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 20:06
 

 

Prince roumain et petit-fils du dernier souverain de Moldavie, Monseigneur Vladimir Ghika a acquis l'abbaye d'Auberive en 1925. En sa mémoire, l'abbaye a accueilli une rencontre avec conférences, expositions de photographies et témoignages.


Le week-end dernier, le père Francisc Ungureanu, prêtre au Vatican, Maria Sander et Soeur Antoneta Vlaïcu de Roumanie, sont venus présenter la vie de Monseigneur Vladimir Ghika, étaient également présents quelques membres de la famille du prince roumain.




Dans un palais de Constantinople naît le 25 décembre 1873 le petit fils du dernier souverain de Moldavie. Prince roumain et orthodoxe, d'origine française par sa mère, il recevra une éducation raffinée le mettant en contact avec l'élite internationale. Après des études brillantes à Toulouse et à Paris, Vladimir Ghika, se convertit au catholicisme en 1902. Ardent contemplatif et actif sur tous les fronts de la diplomatie, de la charité, de l'apostolat, il devient prêtre puis prélat en 1931. Ses écrits mêlent harmonieusement la poésie d'un esprit oriental avec la rigueur théologique, encore laïc, le Prince avait obtenu deux doctorats de philosophie et théologie à Rome. Il meurt martyr en Roumanie en 1954 et ses écrits ont eu une réelle influence sur la fondation de la famille religieuse. Son procès de Béatification vient de s'ouvrir.


Monseigneur Vladimir Ghika fonda une « Fraternité Saint-Jean-, qu'il installa à Auberive, en 1926. les bâtiments récemment occupés par une colonie pénitentiaire tombent en ruine. Le fondateur donne aux trois premières postulantes les meilleurs locaux et se réserve un ancien cachot. Cependant, des circonstances malheureuses mettront fin à la communauté en quatre années seulement. Il est vrai que le prince très « surnaturel », n'était pas un organisateur né ! Cet échec sera la plus lourde souffrance de toute sa vie. Peiné de cet échec, l'abbé Ghika ne perd cependant pas courage. Il écrit « ce n'est point tant ce qu'on fait qui importe, mais la façon dont on le fait ». Entre temps, il s'est consacré à un nouveau projet : vivre en missionnaire à l'endroit le plus déshérité de la banlieue parisienne. En 1927, il construit une baraque en bois pouvant faire office de chapelle dans sur un terrain dans un bidonville à Villejuif. Non sans avoir essuyé injures et mauvais traitements, il gagne peu à peu la confiance de la population. Cependant, le missionnaire doit quitter Villejuif pour raison de santé au bout de deux ans. Bientôt, une grande église s'élèvera à l'endroit où se trouvait sa baraque. En 1952, à quatre vingts ans, il est arrêté puis jeté dans l'oubli. Sa mort le 17 mai 1954 fut celle d'un martyr.

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 20:02

 

L’abbaye d’Auberive accueille une rencontre dédiée à la mémoire de Monseigneur Vladimir Ghiga, prince roumain et petit-fils du dernier souverain de Moldavie, qui acheta l’abbaye d’Auberive en 1925.


Dans un palais de Constantinople naît le 25 décembre 1873 le petit-fils du dernier Souverain de Moldavie. Prince roumain et orthodoxe, d'origine française par sa mère, il recevra une éducation raffinée le mettant en contact avec l'élite internationale. Lors de ses études brillantes à Toulouse et Paris, il découvre la vérité qu'il avait tant cherché : il se convertit officiellement au catholicisme en 1902.


nullSon intense action missionnaire et caritative commence alors. Il obtient à Rome la licence de philosophie et le doctorat de théologie en 1905. A 50 ans, Vladimir Ghiga est ordonné prêtre par permission spéciale du Pape Pie XI. Commence alors une épopée unique, obscure et splendide. Il se dévoue avec une activité inimaginable au service de tous. Catholiques ou orthodoxes, riches ou pauvres, mystiques ou blasphémateurs seront les amis de ce Berger de sang royal, infatigable voyageurs.


Mgr Ghika fonda une "Fraternité Saint-Jean", qu'il installa à l'Abbaye d'Auberive, en 1926. Cette famille religieuse de Frères, Sœurs et laïcs, encouragée et bénie par le pape Pie XI, animée de "l'esprit de saint Jean" par l'âme brûlante de son fondateur, connut un beau développement. Des circonstances malheureuses mettront fin à la communauté en quatre années seulement. Il est vrai que le Prince, très surnaturel, n'était pas un organisateur né ! Cet échec sera la plus lourde souffrance de toute sa vie


En sa mémoire, l’abbaye d’Auberive accueille une rencontre samedi 26 septembre de 16 h à 19 h.


Au programme : deux conférences sont proposées, l’une sur la vie de Monseigneur Vladimir Ghika et une autre sur l’abbaye d’Auberive à l’époque de Vladimir Ghika ; témoignages et discussions ; projection du film : lettres à mon frère en exil (évocation de l’époque stalinienne en Roumanie dans les lettres de Mgr Ghika) et expositions de photographies. Dimanche 27 septembre, après la messe de 10 h 30 à l’église Sainte-Anne d’Auberive, une courte présentation de la spiritualité de Vladimir Ghika est proposée.

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19 août 2009 3 19 /08 /août /2009 22:05


Ce n'est pas le hasard qui donne sa beauté lumineuse et colorée aux monuments et édifices religieux. Le travail du verrier, dans la conception de vitraux ou d'espaces de lumières et d'ombre, y est primordial. Mais les vitraux anciens posent de grands défis, leur conservation s'avère difficile, car ils sont fragiles et exposés directement aux intempéries.

Les vitraux de l'abbaye d'Auberive n'ont pas échappé aux affres du temps, les verrières étaient dans un état de délabrement important. Tout était à repenser.




Après avoir réalisé les verrières de la chapelle des prisonnières, Gilles Audoux, maître verrier clamartois au talent éclectique, a habillé le choeur cistercien de l'église dont il ne restait que le chevet composé de cinq baies disposées sur deux niveaux. La composition s'achevant par un oculus. Gilles Audoux a présenté à la famille Volot un projet qui a été accepté, Bernard Klasen, prêtre théologien et professeur en art sacré, a participé à cette réflexion.


Une nouvelle vie pour les vitraux
L'abbaye d'Auberive est donc dotée de nouveaux vitraux cisterciens contemporains. L'entrée et le choeur de la chapelle des prisonnières sont pourvues de vitraux abstraits dont la lumière colorée réchauffe la rigueur plutôt froide du lieu et prend le parti de rappeler la mémoire des femmes prisonnières.

Comme le désirait le maître des lieux et selon le projet proposé par Gilles Audoux, artiste peintre cartonnier, symboles religieux et profanes se fondent dans les vitraux du chevet cistercien.


Les trois baies inférieures présentent trois noeuds continus en relief trompe l'oeil qui évoquent la Trinité, les trois règles des moines cisterciens (obéissance à l'abbé, stabilité à l'abbaye et conversion des moeurs), les réseaux constitués par les moines paysans dans toute l'Europe et par la charte des abbayes cisterciennes.

Les deux baies supérieures évoquent la Vierge Marie très abstraitement, on peut deviner l'évocation de l'annonciation et la parabole du buisson ardent. Les quatre éléments (feu, air, terre et eau) travaillés par les cisterciens sont également évoqués.

La composition s'achève par un oculus où le bleu se mélange au cristallin, qui évoque le symbole marial et Marie, l'abbaye d'Auberive lui étant dédiée, comme toutes les abbayes cisterciennes.





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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 21:56

 


Style puissant et virtuosité était au programme de la dernière soirée des Musicales de l’abbaye d’Auberive. Avec au programme un concert de musique irlandaise… le succès était belle et bien au rendez-vous.


Une programmation très éclectique a été proposée pour cette cinquième édition. Marie-Joelle Lièges et les bénévoles de l’association AC2A (Art et Culture à l’abbaye d’Auberive) ont souhaité partager la musique, la fête, l’émotion, l’évasion… Le violon dans un courant d’art, un festival dédié au violon sous toutes ses formes : violon classique mais également violon jazz et violon irlandais.


Dimanche soir, la foule des grands jours a envahi le chapiteau installé derrière la chapelle des prisonnières. Un concert très animé attendait les mélomanes avec Gerry O’Connor, l’un des joueurs de violon irlandais les plus reconnus et les plus en vue actuellement, accompagné à la guitare par Gilles Le Bigot, l’une des valeurs sûres de Bretagne.



Plus d’une heure et demie durant, les deux musiciens ont charmé les spectateurs. Gerry O’Connor et Gilles Le Bigot ont séparément un parcours extrêmement riche.


Gerry O’Connor est respecté et reconnu comme étant l’un des plus grands violonistes d’Irlande. Il a créé avec l’accordéoniste Martin O’Connor le groupe Skylark, puis participé à l’aventure du groupe La Lugh.


Gillles Le Bigot est connu comme étant le guitariste de Skovan, mais aussi pour avoir fait partie de prestigieuses formations telles que Barzaz, Kornog ou L’Heritage des Celtes.


Leur rencontre musicale s’est faite au sein du groupe La Lugh au début des années 90 avec qui ils ont enregistré trois albums et tourné pendant plusieurs années à travers l’Europe. Une autre rencontre a eu lieu en 1999 sous le nom de Etna Trio qui a fait plusieurs tournées en Bretagne. Cette nouvelle collaboration est inédite et a comme point de départ le nouvel album solo de Gerry « Journeyman ». Gerry Le Bigot est en effet l’artisan du renouveau d’un style musical de l’Est de l’Irlande, où il réside depuis toujours.


Les deux musiciens ont offert une musique irlandaise à la fois originale et fidèle à la tradition alliant énergie et finesse. Ces compositions ont enflammé le public, certains spectateurs ont communié avec les musiciens et n’ont pas résister à se faire plaisir en effectuant quelques pas de danses. Gerry O’Connor et Gille Le Bigot ont été fortement applaudi par le public qui les a rappelés sur scène pour un dernier morceau.



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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 16:30


Les Musicales de l’abbaye d’Auberive ont offert leurs premiers concerts ce week-end. Une programmation riche et variée, invitant au voyage, à la virtuosité et à la fête pour rêver en musique.



Après une édition 2008, forte en évènements artistiques et en émotions musicales inoubliables, il convenait d’offrir un festival 2009 tout aussi riche et passionnant, avec le violon au cœur ! Pour leur cinquième édition, les Musicales ont célébré Vienne, Marianne Piketty, directrice artistique, a conçu une programmation invitant au voyage, à la virtuosité et à la fête. Les plus grands chefs d’œuvres viennois ont résonné dans ce lieu superbe et ont été servis par les artistes les plus recherchés du moment et venus de toute l’Europe. Un programme de grande qualité a été proposé, tous les amateurs de musique, mélomanes avertis ou non, ont pu trouver leur bonheur.



Programme éclectique

La première soirée était consacrée au jazz, un hommage à Stéphane Grapelli, donnée par son fils spirituel, Florin Niculescu en compagnie du guitariste Marc Fosset, Thuryn Mitchell au piano, Samuel Hubert à la contrebasse et Bruno Ziarelli à la batterie. Avec son propre quintet, Florin Niculescu explore l’inépuisable richesse du répertoire du maestro violoniste en y ajoutant sa touche personnelle empreinte de ses origines tziganes.





Samedi après-midi, Emmanuel Rossfelder, victoire de la musique en 2002, a dévoilé au public toutes les finesses de la guitare dans son récital « Sueño». Avec grâce et générosité musicale, ce jeune virtuose a dévoilé toutes les possibilités de sa guitare, alliant une facilité technique et une présence scénique manifeste. Un véritable instant de bonheur, l’artiste a le secret pour faire ressortir les émotions.

Brahms, Webern et Schubert étaient à l’honneur lors de la grande soirée de musique de chambre, présentée par Frédéric Lodéon, violoncelliste, chef d’orchestre et animateur radio. Marianne Piketty et Shunske Sato aux violons, Lise Berthaud et Hélène Desaint, altos, Emmanuelle Bertrand et Pauline Buet aux violoncelles ont mis à l’unisson toute leur virtuosité et leur talent pour offrir au public une soirée inoubliable.



Le violon dans un courant d’art

Dimanche matin, une déambulation musicale dans le Centre d’Art contemporain qui a été présenté par Alexia et Jean-Claude Volot ; Amoyel, Bartok, Berio, Cavanna, Hersant, Pendereck et Saariaho se sont mis en résonnance avec les peintres et sculpteurs Stani Nitkowski, Zoltan Music, Lydie Aricks, Badia… Cette animation a été suivie d’une rencontre et d’un déjeuner avec les artistes. L’après-midi, un récital a été donné dans la chapelle des prisonnières par Emmanuelle Bertrand au violoncelle et Pascal Amoyel au piano. Et pour finir en beauté, une soirée irlandaise a été proposée avec un concert de Gerry O’Connor au violon et Gilles Le Bigot à la guitare, suivi d’un dîner typiquement irlandais.




Les Musicales de l’Abbaye d’Auberive désirent plus que jamais mettre en résonance le violon dans toute sa diversité dans un même élan d’émotion, d’excellence et de rencontre. Comme les années précédentes, Les Musicales ont connu un grand succès, grâce notamment au programme ambitieux et au plateau réellement exceptionnel.


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