Pianiste et peintre, Frédéric Couraillon a animé le vernissage de l’exposition d’art contemporain « Instact’Art » de l’abbaye d’Auberive où il a interprété des œuvres de Debussy et Chopin.
Dans le cadre des commémorations nationales, chaque année le ministère de la culture souhaite rendre hommage et mettre à l’honneur des personnalités et des évènements qui ont marqué l’histoire politique, économique, sociale et culturelle de la France à l’occasion de leur cinquantenaire, de leur centenaire et de leurs multiples. Pour la musique, l’année 2012 rend hommage à Debussy et Massenet. C’est dans ce cadre que l’abbaye d’Auberive a décidé de consacrer la majeur partie de sa programmation au répertoire d’un de ces deux maîtres de la musique des XIXème et XXème siècle : Debussy.
Du romantisme à la modernité
Claude Debussy marque indéniablement une rupture avec la forme classique de la musique. Les thèmes sont épars, disséminés, les recherches harmoniques audacieuses, les nuances infinies et les rythmes complexes. Son discours musical donne l’impression d’être à la fois logique, imprévisible et d’obéir à une rationalité imparable mais encore inconnue. Ses œuvres sont aussi sensorielles. Il substitue les couleurs aux notes.
Samedi soir, Frédéric Couraillon, par sa maitrise et son talent pianistique a transporté ses auditeurs dans les univers musicaux de Claude Debussy et Frédéric Chopin.
Totalement concentré sur son jeu, le pianiste de renommée nationale bénéficiait d’une aide pour tourner les pages des partitions.
Après les envolées des notes musicales extraites du Deuxième cahier des Images de Debussy (cloches à travers les feuilles, Et la lune descend sur le temple qui fut, Poissons d’or », Frédéric Couraillon a subjugué son auditoire en interprétant magnifiquement la sonate opus 58 n° 3 en Si mineur (Allegro maestoso, scherzo molto vivace, largo, final) de Chopin.
Frédéric Couraillon partage son activité entre la musique classique et les arts plastiques. Son répertoire de prédilection va de la musique romantique à nos jours. Il est premier prix du conservatoire supérieur de musique de Paris. Il habite en France et en Espagne,pays où il puise son inspiration comme peintre. Pianiste accompagnateur à l’Ecole de musique de Bétera (Valence) depuis 2008 en Espagne, Frédéric Couraillon est également professeur de piano à l’Ecole de musique de Villeneuve sur Yonne, à l’Ecole de musique de Paron et au Centre des musiques Didier, pour ce qui est la France. Ce talentueux pianiste a reçus de nombreux prix, entre autres : premier prix de piano du conservatoire national supérieur de musique de Paris, premier prix d’excellence et médaille d’or de piano du conservatoire national de Région de Paris… Son prix de Paris en poche en 2007, c'est une étape de plus dans une carrière qui l'a déjà mené aux Etats-Unis et en Europe, partageant à l'occasion l'affiche avec Jean-Philippe Collard ou Brigitte Engerer, deux pianistes renommés.