Tout, ou presque, sur la Vallée de l'Aube, au fil des jours
ARBOT
Petite construction en brique de plan carré, ce pigeonnier se situe dans la cour d'une demeure datant de 1881,
en limite de propriété. La toiture couverte d'ardoises est surmontée d'un épi de faîtage en zinc représentant un pigeon. Un lambrequin, ornement de plaque en bois dentelée, agrémente le dessous
du toit. Une petite ouverture à l'ouest présente une plage d'envol en pierre et un dispositif de fermeture en bois. Sur la façade nord, se remarquent une porte au rez-de-chaussée et une fenêtre à
l'étage.
AUBERIVE
Bordant les rives de l'Aube, ce colombier, de plan octogonal, se dresse au coeur des bâtiments de l'abbaye cistercienne, fondée en 1135. Isolé et
imposant, il est muni d'un épais cordon se situant à mi hauteur de la maçonnerie. La présence de chainages d'angles et d'un entablement, tous deux en pierre de taille, confère à ce bâtiment du
XVIII° siècle, un aspect soigné et élégant.
Soutenu par une corniche moulurée, le toit est recouvert de tuiles plates en écaille avec arêtiers en tuiles.
Un épi de faîtage en terre cuite surmonte l'ensemble. Une porte améagée au rez-de-chaussée et une grande lucarne située dans la partie supérieure, donnent accès à l'intérieur du
colombier.
Sur la parroi intérieure, on dénombre 1 207 boulins en pierre de taille, dont les huit premières rangées sont accessibles depuis le sol. Une
échelle pivotante permet d'atteindre les autres rangées qui se développent jusque sous la charpente. Cette échelle est en métal qui repose dans le creux d'une grosse pierre,
permettant ainsi la rotation de l'ensemble.
COLMIER LE BAS
Si Colmier tire son nom du latin colombarium, les colombiers y ont depuis longtemps disparu. Actuellement deux pigeonniers, construits au XX° siècle, se font face. Si l'un et l'autre
ne possèdent plus de boulins, ils s'agrémentent d'épi de faîtage. L'un, dans la cour d'une propriété privée, est constitué d'une colombe posée sur une boule, et l'autre, en bordure de rue, d'une
girouette représentant un cerf poursuivi par un chasseur et ses chiens.
POINSON LES GRANCEY
Ce pigeonnier de plan rectangulaire, s'intègre dans la cour du château, dont les fondations datent du XII°
siècle, aujourd'hui constitué de deux ailes de bâtiments se faisant face, le colombier, dans l'axe de ces deux bâtiments domine la vallée. Il a cependant triste mine ayant perdu sa toiture à
quatre pans en laves, remplacée par des tôles. Ils contient 229 boulins en pierre construits sur trois des quatre murs.
ROUVRES SUR AUBE
Situé dans le parc du château construit au XVII° siècle mais remanié dans un style néo-gothique au XIX° siècle, s'élève un colombier isolé, en forme de
tour carrée. Attendant une restauration prochaine, ce bâtiement qui semble dater du XIV° siècle, tout comme les écuries qu'il côtoie, est constuit en moellons recouverts d'un enduit à la chaux.
Constitué d'un seul niveau, il présente sur deux faces une lucarne avec plage d'envol en pierre. La toiture pentue, couverte d'ardoises avec arêtiers en tôle, était surmontée d'un épi de faîtage
en zinc. A l'intérieur, des pierres de taille ont servi de matière première à la confection de quarante quatre boulins ouverts. Un certain nombre de boulins supplémentaires semblent avoir été
bouchés et recouverts d'un enduit à la chaux.
Récemment restauré, ce pigeonnier en moellons se situe dans la cour intérieure d'une ancienne ferme. Trois niveaux différents composent cet édifice de plan carré,
chacun est accessible par une grande ouverture encadrée de pierres de taille. Une toiture couverte en zinc et girouette coiffe le bâtiment. Sur la façade ouest, une plage d'envol en pierre est
accompagnée d'un système de fermeture en bois. A l'intérieur, les boulins abritant autrefois les pigeons ont disparu.
SAINT LOUP SUR AUJON
Situé dans la cour intérieure de la cure, le pigeonnier côtoie les bâtiments du couvent du Coeur immaculé de Marie, fondé en 1838. La façade, qui ne
présente pas de randière, est coiffée d'une toiture pentue surmontée d'un épi en zinc.
De plan carré, ce bâtiment a la particularité d'abriter au premier
niveau, une chambre à four, avec un cuveau monolithique en pierre, autrefois destiné à la lessive. Dans la grange accolée, on contourne la chambre de chauffe du four, pour emprunter un
escalier de meunier qui conduit au pigeonnier situé à l'étage. Eclairé par une fenêtre et percé de deux petites baies avec supports d'envol en pierre, il présente des boulins
réguliers en pierre de taille. Sous un voûtement original, pyramidal, à quatre pans, deux poutres croisées servant à l'origine d'axe de soutien de l'échelle sont encore en
place.