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  • : Au fil de la Vallée de l'Aube
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  • Evelyne Prodhon
  • Tu peux tout accomplir dans la vie, si tu as le courage de le rêver, l'intelligence d'en faire un projet réaliste, et la volonté de voir ce projet mener à bien.
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AU FIL DE L'AUBE

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ONF : tél. 03 25 84 20 42
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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 10:51

  st hubert auberive

 

La nouvelle société de chasse « Les Fantassins d'Auberive » présidée par Jean-Claude Volot, a renouvé avec les grandes traditions de la Saint Hubert à l'abbaye d'Auberive.

Samedi 6 novembre, dans la chapelle, 150 personnes ont assisté à la célébration de la Saint Hubert par le Père Guy Voluchnédre assisté par les cors de chasse de la Combe aux biches de Selongey.

A l'issue de la célébration, les honneurs ont été rendus aux gibiers ainsi qu'aux chasseurs et à leurs chiens. La journée s'est terminée par un repas dans la grande tradition des menus à base de gibiers. Cette journée consacrée à la chasse s'est déroulée dans une excellente ambiance

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 00:01

 

Philippe Graffin, le très célèbre violoniste s'est produit samedi à l'abbaye d'Auberive en compagnie d'Henri Demarquette, violoncelliste. Un événement grandiose.

 

concert de poche

 

A l'initiative des Concerts de poche en partenariat avec « les Musicales de l'abbaye d'Auberive », Philippe Graffin a donné un concert accompagné par Henri Demarquette au violoncelle.

Le but de l'association des Concerts de poche est d'amener les « grands de la musique classique » dans des lieux proches des gens, des habitants des campagnes, de leurs lieux de vies et de leur offrir des concerts habituellement logés dans les salles des grandes villes.

Le cadre de l'abbaye d'Auberive est un écrin de choix pour accueillir deux artistes de la dimension de Philippe Graffin et Henri Demarquette.

Pierre-Alain Braye-Wueppe, animateur des ateliers préparatoires à cet événement a donné le ton de la soirée par ses présentations vivantes, expressives et pleines d'humour et de châleur humaine. « Avez-vous déjà écrit une sonate ? » demande t-il au public avec les yeux pétillants de malice. « Sinon, c'est le moment de prendre des leçons. » Un excellent préambule à l'explosion musicale qui a suivi.

Arrivés sur scène, le violoniste Philippe Graffin et le violoncelliste Henri Demarquette ont lancé vers le public des notes allègres de la sonate pour violon et violoncelle de Maurice Ravel. Sous leurs doigts, les mélodies se sont élevées, ont saisi le public tel un élan vital, par la main pour ne plus la lacher. « Intervention à deux voix » de Jean-Sébastien Bach ou le duo pour violon et violoncelle (op. 7) de Zoltan Kodaly, les oeuvres ont habité le public comme elles possédaient leurs interprètes.

 

 

concerT de poche auberiveLe duo, Philippe Graffin-Henri Lemarquette, vit la musique plutôt qu'il ne la joue. Quelques 150 mélomanes, initiés ou amaterus, avaient répondu à l'invitation des Concerts de poche, parmi lesquels de nombreux enfants et jeunes et tous sont repartis subjugués. « Nous sommes sur un petit nuage » « Quelle leçon il a tout, la technique mais surtout une âme, l'émotion omniprésente » « jamais je n'ai ressenti pareille émotion »...

 

Jusqu'au 17 décembre, de nombreux concerts sont proposés en Champagne-Ardenne avec de grands artistes. Chaque programme est introduit par un jeune musicien. Cette présentation favorise l'accès à la musique aussi bien pour les connaisseurs que pour le public le plus néophyte. A l'issue du concert, une rencontre avec les musiciens prolonge la relation établie entre l'artiste, l'oeuvre et le public. Les concerts se déroulent dans des lieux propices aux échanges, tels que petits théâtre, salle des fêtes ou maison de quartiers.

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 13:10

 


L'abbaye d'Auberive expose depuis le début de l'été, l'oeuvre singulière et dérangeante du grand artiste Alfrd Kubin, ainsi que vingt dessinateurs contemporains parents de son univers. A découvrir juqu'au 12 septembre.

En plus d'une collection permanente riche de peintres expressionnistes français et d'artistes singuliers, l'abbaye soigne une programmation des plus passionnantes pour les uns et troublantes pours les autres.


alfred kubin

 

L'abbaye d'Auberive abrite un centre d'art depuis 2006. Dans ce superbe cadre architectural et paysager, se déroulent chaque été, des expositions qui reflètent la passion des « maîtres » des lieux pour des arts un peu hors normes, hors des courants dominants de l'art contemporain. Cette année, avec le concours du commissaire Christian Noorbergen. Le centre d'art de l'abbaye présente une double exposition, ou plutot une confrontation entre, d'une part, les dessins et estampes d'Alfred Kubin et les oeuvres d'une vingtaine d'artistes plus proches de nous dans le temps, la plupart vivants, tous marqués par le génie du maitre autrichien.

Alfred Kubin reste un artiste rare en France, et c'est une aubaine de pouvoir admirer d'un coup une centaine de ses oeuvres. Formé à Munich, imprégné de sensibilité symboliste, dans la lignée d'Odilon Redon, Félicien Rops, Kubin émerge dans les premières années du Xxème siècles et participe aux mouvements munichois d'avant garde. Comparé à Kandinsky ou à Klee, son art apparaît anachronique.Néanmoins, ils ont en commun une même conception de l'art en tant qu'expression du monde extérieur. Pour Kubin, essentiellement dessinateur, familier du dessin de presse et d'illustration, l'art garde une fonction narrative et critique mais les aléas du monde réel ne s'y reflètent plus que déformés, refondus en visions subjectives, énigmatiques, absurdes ou incongrues comme les rêves.

Bien avant le surréalisme, Kubin explore la voie royale de l'inconscient. Et c'es moins les éléments proprement fantastiques de ces visions, monstres, déformations aberrantes, que leur tonalité grise et plombée, l'immobilité, le temps suspendu, qui sidèrent. Ce n'est pas une fantaisie débridée et foisonnante mais un art du dessin concentré, fortement dépouillé, qui laisse entendre un son unique et d'autant plus envoutant. L'écriture graphique, très déliée, griffée, et presque vibrionnante sur certaines feuilles, compose des effets de masse et des grisés proches de l'aquatinte.

Les artistes présentés, cet été, sont principalement des dessinateurs. C'est surtout par le dessin, en effet que passe cette veine à la fois onirique et métaphysique, pessimiste, cruelle, volontiers sarcastique, toujous poétique. Leur rapport avec le maitre autrichien est parfois évident, parfois plus ténu. D'autres artistes moins célèbres que ceux-là ne sont pas moins talentueux. Ensemble, ils mènent le visiteur d'émotions fortes en surprises percutantes.

Exposition à découvrir juqu'au 12 septembre, l'abbaye est ouverte du mercredi au dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30. Depuis quelques semaines, Alexia et Siegfried proposent aux visiteurs soit la visite guidée de l'abbaye ou la visite guidée de l'exposition. Ces visites ont lieux aux horaires habituels des visites, 16 h en semaine ou 15 h 30 et 17 h les week-end.

 

 

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14 août 2010 6 14 /08 /août /2010 22:02

 

Depuis une semaine, une soixantaine de musiciens regroupant plusieurs fanfares sont en résidence à l'abbaye d'Auberive. Echanges, compositions, créations et répétions sont au programme de journées bien chargées.

fanfaresLes musiciens participant viennent de plusieurs formations différentes. Les répertoires de

chacun, parfois mis en commun, sont un socle de dialogue.

Le moteur principal du travail musical de la semaine est la création d’un espace collectif :

comment constituer un groupe, comment y faire vivre les singularités de chacun, peut-on

faire une création collective qui nous dépasse mais nous inclut aussi ?

Pour chaque musicien, c’est une recherche passionnante sur son propre espace : comment s’intégrer au groupe, s’en détacher, s’y noyer, s’y opposer… Pour cela, le travail sur les « signatures musicales », cher à Salvatore Panu, offre l’opportunité pour chacun d’affirmer son identité propre en élaborant son propre « son », de la présenter aux autres et de la faire vivre, de faire éclore des moments uniques de dialogue musical, de confrontation, de mélange…

Cette année, le thème de Variazione 2010 est l’exil. Ce thème, de par sa portée universelle, offre un terreau d’exploration d’une grande richesse : l’exil géographique (de la campagne à la ville, du sud vers le nord…) mais aussi l’exil intérieur ; chacun peut, à sa manière, y trouver des résonances personnelles. Les recherches sur les modes d’improvisation (individuelle et collective) et l’apport de chaque musicien au projet commun forment une œuvre unique, singulière et multiple, reflétant à la fois les points de convergence et les particularités des différents éléments du groupe. L’œuvre ainsi créée, est un « work in progress » qui évoluera jusqu’à la fin de la semaine, enrichi, modifié, trouvant sa propre voie au long des performances.

Pour la quatrième année, l’Abbaye d’Auberive accueille VARIAZIONE, du 1er au 8 août 2010.

Le cœur du projet VariaZione a toujours été de recherch une constante expérimentation, dans une évolution permanente : se réinventer, se recréer, ne pas s’enfermer ni se scléroser...

Aussi cette année s’exprime l’envie d’aller encore plus à la rencontre des gens pour instaurer une démarche de proposition active. Tous les soirs de la semaine, dès mardi, VariaZione se rendra dans les villages avoisinants avec son « work in progress » (c'est-à-dire une proposition d’œuvre en mouvement, non figée, incluant des possibilités de transformation), qui trouvera son aboutissement samedi, lors d’une performance finale à l’Abbaye.

L’idée est de vraiment faire vivre un corpus, de le faire évoluer au long de la semaine, en l’enrichissant ou en le transformant au gré des rencontres lors des soirées avec les habitants des villages investis par VariaZione.


fanfares

 

Le but : faire partager l’expérience de création de la semaine de travail, investir les communes en faisant participer la population à un moment unique… Bien sûr, ces prestations risquent, au vu de l’enthousiasme des participants, qu’ils soient musiciens

ou spectateurs, de se terminer en explosion de musique festive pour la plus grande joie de tous !

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 21:57

 

 L'union nationale des industries françaises de l'ameublement (UNIFA) a organisé un séminaire à l'abbaye samedi dernier.


unifa

 

Une quinzaine de membres se sont donné rendez-vous à Auberive pour participer à ce séminaire dans l'enceinte de l'abbaye. Crée en 1960 par les professionnels pour les professionnels, l'UNIFA est l'organisation la plus représentative de l'ameublement. C'est un lieu de réflexion et d'échanges pour des entreprises de toutes tailles, fabriquant des meubles de tout styles et dans tous les matériaux pour les marchés domestique et professionnel. Elle compte à ce jour plus de 500 adhérents. Elle a pour mission de soutenir et favoriser le développement des industriels français de l'ameublement. Elle assure la représentation et la défense de l'ensemble de la profession à l'échelon national et international.

" Proximité, anticipation, cohérence ", tels sont les trois axes de la politique de l'UNIFA qui l'ont amenée depuis 2001 à être certifiée par l'AFAQ Iso 9001, version 2008 : proximité pour être plus proche des entreprises , anticipation pour mieux anticiper les tendances du marché européen, cohérence au niveau des actions des différentes organismes qui composent les industries françaises de l'ameublement.

Les interventions auprès des pouvoirs publics français et européens : L'UNIFA est adhérente au MEDEF (Mouvement des Entrepreneurs de France) et par cet intermédiaire intervient au plus haut niveau des pouvoirs publics.
L'UNIFA a participé à la création du Comité de Liaison des Industries de Main d'Oeuvre, le CLIMO, afin d'élargir son pouvoir d'intervention auprès des ministères et des représentants des Pouvoirs Publics. Le CLIMO regroupe une quinzaine d'industries de main d'œuvre (dont l'UNIFA) qui représente un million de salariés et 53 000 entreprises.
L’UNIFA est membre du GFI (Groupe des Fédérations Industrielles) qui regroupe 13 fédérations et représente 85 % de l’industrie française.
Par ailleurs, l’UNIFA fait partie de la CPCI - Commission Permanente de Concertation avec l’Industrie, présidée par le Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Cette commission, organisée en groupes de travail (social, export...) rencontre régulièrement les ministres.

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 22:31

 


Les Musicales de l’abbaye d’Auberive ont offert leurs premiers concerts ce week-end. Une programmation riche et variée, invitant au voyage, à la virtuosité et à la fête pour rêver en musique.

Après une édition 2009 forte en évènements artistiques et en émotions musicales inoubliables, il convenait d’offrir un festival 2010 tout aussi riche et passionnant, avec le violon au cœur ! Pour leur sixième édition, les Musicales ont célébré Prague, Marianne Piketty, directrice artistique, a conçu une programmation invitant au voyage, à la virtuosité et à la fête.


aubemusic2aubemusic

 

Programme éclectique

Vendredi soir, les mélomanes ont assisté à un concert d'ouverture exceptionnel avec Sirba Octet et la chanteuse Isabelle Georges. Une évasion qui a tenu toutes ses promesses pour cette première soirée, les musiciens, issus pour la plupart de l'Orchestre de Paris, ont entrainé les spectateurs sur leur route faite de sons tziganes, yiddishs et de musique classique. Une évasion sur les chemins de la Hongrie et de la Roumanie, aux confis des Carpates. L'orchestre Sirba Octet parviennent tout naturellement à une synthèse entre la rigueur de l'instrumentiste classique et la fantaisie du musicien populaire.

Samedi après-midi, place à la musique classique avec Frédéric Lodéon qui a fait partager son émotion à l’écoute de cette musique empreinte d’un grand romantisme qui nous enseigne selon Bartok "l’élimination rigoureuse de tout ce qui n’est pas essentiel". A été également célébré en sa compagnie le bicentenaire de la naissance de Chopin avec la complicité de Pascal Amoyel dans un récital consacré aux Nocturnes et aux Polonaises. Un peu plus tard dans la soirée, dans la chapelle des prisonnières, un autre symposium par Frédéric Lodéon, cette fois-ci « Au coeur de l'Europe, Prague » accompagné par Marianne Piketty et Pierre-Olivier Qeyras au violon, David Gaillard alto, Emmanuelle Bertrand au violoncelle, Pascal Amoyel au piano.

Les Musicales de l’Abbaye d’Auberive désirent plus que jamais mettre en résonance le violon dans toute sa diversité dans un même élan d’émotion, d’excellence et de rencontre. Comme les années précédentes, Les Musicales ont connu un grand succès, grâce notamment au programme ambitieux et au plateau réellement exceptionnel.

Aujourd'hui (dimanche), le violon dans un courant d'art fera découvrir l'exposition d'Alfred Kubin avec Marianne Piketty au violon, ainsi que Pierre-Olivier Queyras et Emmanuelle Bertrand au violoncelle. Suivra un buffet avec les artistes. Emmanuel Rossfelder à la guitare et Yana Boukoff, mezzo-soprano, emmèneront les mélomanes à travers l'Espagne et pour finir, un dernier concert « Tango Nuevo » interprété par Tomas Gubitsch, quartet.



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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 22:18

 




Pour leur sixième édition, les Musicales célèbrent Prague et invitent les mélomanes à participer à deux week-ends d'émotion. L'un à l'abbaye d'Auberive et l'autre à Langres.


Musicales 2010

 

Les Musicales de l'abbaye d'Auberive en résonnance avec l’exposition temporaire du peintre tchèque Alfred Kubin célèbrent Prague. Prague qui fut le cœur de l’Europe culturelle, qui accueillit triomphalement Mozart, Prague dont les artistes clamaient leur âme slave et puisaient leur inspiration dans une tradition populaire forte et leur langage parlé : Dvorak, Smetana, Suk, Janacek, Martinu et aujourd’hui Krystof Maratka... Tant de chefs-d’œuvres à découvrir, servis par des artistes venus de toute l’Europe : l’Orchestre Philharmonia de Prague, le quatuor Pražák, Roman Patočka, jeune étoile montante tchèque, Julien Hervé, Dana Ciocarlie, Emmanuelle Bertrand.

Frédéric Lodéon fera partager son émotion à l’écoute de cette musique empreinte d’un grand romantisme qui nous enseigne selon Bartok "l’élimination rigoureuse de tout ce qui n’est pas essentiel". Sera également célébré en sa compagnie le bicentenaire de la naissance de Chopin avec la complicité de Pascal Amoyel dans un récital consacré aux Nocturnes et aux Polonaises.

Après son immense succès  de l’an passé, Emmanuel Rossfelder revient en compagnie de la chanteuse Yana Boukoff dans le programme de leur dernier album Viva España.

Musique classique mais également Musique du monde : le Sirba Octet et Isabelle Georges convient à un voyage Du Shtetl à New York, Tomás Gubitch et son quartet feront découvrir le meilleur du Tango nuevo et les mélomanes partiront enfin avec Les Yeux noirs dans un périple tzigano rock.

Deux grands moments à partager en famille : le spectacle avec marionnettes de La Boîte à joujoux de Claude Debussy et une Re-création musicale qui emmènera le public au cœur du langage et de la création.

Emotion, partage, rencontre, convivialité, découverte, éclectisme seront au rendez-vous de ces deux week-end à l’Abbaye d’Auberive et dans la ville fortifiée de Langres.

 

Un programme riche et varié...

à Auberive

Mozart, Janacek, Dvorak, Bizet, Garcia Lorca, De Falla ...

Vendredi 9 juillet : « Du shtetl à New-York » à 20 h 30, avec Sirba Octet et Isabelle Georges (sous le chapiteau)

Samedi 10 juillet : à 15 h : « Re-création musicale » , Marianne Piketty et Pierre Alain Braye-Weppe proposeront de partir à la découverte du langage musical (dans la chapelle des prisonnières) ; « Nocturnes et polonaises », à 17 h :  Frédéric Lodéon raconte Chopin  avec Pascal Amoyel au piano (chapelle des prisonnières) ; à 20 h 30 : Frédéric Lodéon raconte « Au coeur de l'Europe, Prague », Marianne Piketty et Pierre-Olivier Qeyras au violon, David Gaillard alto, Emmanuelle Bertrand au violoncelle, Pascal Amoyel au piano (à la chapelle des prisonnières)

Dimanche 11 juillet : à 11 h : « le violon dans un courant d'art », exposition Alfred Kubin, Marianne Piketty, Pierre-Olivier Queyras et Emmanuelle Bertrand, suivi d'un buffet avec les artistes ; à 16 h : « Viva Espana » avec Emmanuel Rossfelder à la guitare, Yana Boukoff, mezzo soprano (à la Chapelle des prisonnières) ; à 19 h : « Tango Nuevo » Tomas Gubitsch, quartet, (sous le chapiteau), suivi d'un dîner argentin.

À Langres

Smetana, Dolinava, Maratka, Beethoven, Ravel, Mendelssohn ...

Vendredi 16 juillet : à 20 h 30 : « les grands quatuors » avec le Quatuor Prazak (église Saint-Martin)

Samedi 17 juillet : à 15 h : «  en famille à Langres », spectacle de marionnettes « la boite à joujoux de Debussy » par l'Ensemble Carpe Diem (à la tour Navarre) ; à 17 h : « Bohemian Rhapsody » avec Marianne Piketty au violon et Dana Ciocarlie au piano (Chapelle des Carmes) ; à 20 h 30 : « la soirée symphonique » avec l'orchestre philarmonia de Prague, direction Krystof Maratka, solistes : Roman Patocka, au violon et Julien Herve à la clarinette ( à la cathédrale)

Dimanche 18 juillet : à 14 h 30 : « Visite en musique » de la place bel air à l'hôtel de ville ; 15 h 30 : concert « les étoiles de demain » avec le quatuor Hermes ( à l'hôtel de ville) ; à 20 h 30 : « Tsigano-Rock et Yiddish Pop » avec les Yeux Noirs (à la salle Jean Favre).

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 21:24

 


Laurent Prévost a inauguré samedi après-midi l'exposition dédiée à Alfred Kubin au centre d'art contemporain d'Auberive en compagnie d'invités prestigieux et de moult créateurs.

Pour la première fois, Alfred Kubin, géant de la création, se trouve présenté au coeur du Centre d'art de l'abbaye. Si celle-ci possède l'une des plus grandes collections d'art expressionniste de France, de Rebeyrolle à Rustin, de Lydie Arickx à Nitkowski, le fonds d'art brut et d'art des marges, de Fred Deux à Pierre Bettancourt, est également de tout premier plan.


centre d'arte 2010

 

 

Ouvrir le grand public aux richesses des grands maîtres de l'art vivant, tel est le souhait de des propriétaires de l'abbaye. L'exposition consacrée à Alfred Kubin se dévoilera jusqu'au 12 septembre à au centre d'art . Jean Claude Volot a accueilli et guidé ses hôtes dans l'aile ouest où ont été aménagées les salles d'exposition. Laurent Prévost, Christian Noorbergen, Marc Nouschi, Jean-Claude Daniel, Didier Loiseau, Catherine Sadrin ont ainsi suivi le maitre des lieux aussi expert qu'énergique, pour inaugurer samedi après-midi l'exposition consacrée à Alfred Kubin ou « l'expresssionnisme des profondeurs » selon Christian Noobergen « passeur des ténèbres, Kubin donne vie aux entités qui surgissent en lui et le saisissent dans ses années de création. En chirurgien de l'âme, il joue à saute-la-mort à chaque dessin. Kubin n'illustre rien, ne représente rien, il bouleverse l'ordre attendu du regard confortable. L'espace kubinien est insondable et ses créatures lacèrent toutes nos habitudes mentales. Alfred Kubin arrache à la survie des lambeaux d'être pour en faire des oeuvres d'art ».

Ce sont donc 96 oeuvres de Kubin qui sont exposées, des oeuvres troublantes et dérangeantes mais également des oeuvres très fragiles qui sont exposées trois mois tous les trois ans ou le flash des appareils photos est interdit !

Les œuvres d’une vingtaine de dessinateurs, dont Lydie Arickx, Jean Gourmelin, Olivier O. Olivier, Denis Pouppeville, Louis Pons, Roland Topor,sont également exposés dans le cadre de cet hommage. Relier les prodigieuses créations d’Alfred Kubin aux dessins de grands créateurs contemporains (une vingtaine) est une entreprise merveilleuse et audacieuse. Les conservateurs des grands musées autrichiens de Linz, de Salzburg et de Vienne ont donné leur accord, ainsi qu’un collectionneur privé de Bruxelles. Près de cent œuvres majeures de Kubin seront exposées.

Un catalogue, à la hauteur de l’exposition, édité par l’Abbaye et créé par Claude Roffat, maître en livres d’art accompagne cette exposition.

Christian Noorbergen, critique d’art et spécialiste de Kubin, est le commissaire de cette manifestation. Des conférences seront organisées en juin et juillet sur Alfred Kubin, et sur le dessin contemporain.

Auberive la lointaine abrite des trésors d'oeuvres brutes, dures et sauvages. L'abbaye bouleverse par le mystère dévoilé de ses tragiques beautés. Auberive, haut lieu d'âme, accueille un géant.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 13:45

 


La troupe théâtrale « Les Astico » a proposé une soirée exceptionnelle à l'abbaye samedi 5 juin en proposant « le Bourgeois Gentihomme » donné en plein air Un spectacle avec ballets et embrasement du cloître

Monsieur Jourdain est un bourgeois fortuné qui n'a qu'un désir, devenir gentihomme. Pour cela il cherche par tous les moyens à acquérir les bonnes manières de la haute société et courtise une marquise. Il veut également que sa fille épouse un noble alors que celle-ci aime un homme honorable mais qui n'est pas gentilhomme. Le bourgeois parviendra-t-il à se faire obéir et à tout acheter, même le coeur d'une femme ? La ruse du valet aura-t-elle raison de l'entêtement du maître de maison ?


le bourgeois genthilomme

 

Chanteurs, musiciens, danseurs mais aussi costumiers, accessoiristes, décorateurs et amateurs, la troupe « Les Astico » dont l'illustre Jean-Baptiste Poquelin dît Molière est leur auteur de prédilection, fait découvrir ou redécouvrir les oeuvres de Molière et à travers elles, la troupe essaie d'apporter des moments de rêves aux spectateurs de tous horizons.

Sa devise : rester humble et persévérant, savoir toujours tout recommencer et faire comme si c'était la première fois. En effet, pour les membres de cette troupe, le théâtre est une excellente école de vie pour les jeunes et les moins jeunes (se trouver, prendre de l'assurance, apprendre la vie en groupe, se respecter, savoir écouter l'autre tout en gardant sa personnalité, partager et s'amuser ensemble...).

Sons et lumières

En novembre 2008, la troupe « Les Astico » reprend « Le Bourgeois Gentilhomme » dans son intégralité. A cette occasion une partie de la chorale des Trimazos de Chaumont les rejoint ainsi que des danseuses de l'académie de danse et de nombreux adultes comédiens amateurs et donnent ainsi naissance à une troupe de quarante personnes de tous horizons. Après une année de travail intensif, de stages pratiques et de longues répétions, « Les Astico » présente la première au Nouveau Relax de Chaumont le 7 novembre 2009.

A Auberive, la pièce a été donnéé dans le cloître de l'abbaye avec sons et lumières, ballets et feu d'artifice. Une véritable fête dans l'esprit du Grand Siècle. La troupe composée de quarante personnes, comédiens, danseuses, chanteurs et avec plus de soixante-cinq costumes.

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18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 13:22

 

Du 12 juin au 12 septembre, le Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive accueillera Alfred Kubin, maître de l'art mondial et vingt créateurs européens contemporains du dessin

Depuis 2006, l’ancienne abbaye cistercienne d’Auberive a ouvert, dans son aile ouest, un centre d’art contemporain pour présenter des expositions annuelles thématiques, ainsi que la collection des propriétaires de ce monument historique privé.

Après Rebeyrolle, Gillet, Nitkowski ; « Graffiti Stories » ; « Bettencourt, Chaissac, Pons » ; et « Claude Roffat, un parcours singulier », le Centre d’Art crée l’événement en exposant un maître de l’art mondial, Alfred Kubin, et une vingtaine de créateurs européens contemporains, de Rainer à Jean Rustin, de Velickovic à Paul Rumsey, de Fred Deux à Gourmelin.

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Un haut lieu de culture

Si l’abbaye d’Auberive est l’une des plus accomplies de France, et mérite, parmi d’autres sites grandioses, une longue visite, le choc véritable est ailleurs. Quelque chose de grand et d’implacable existe là.

Auberive est plus qu’un haut lieu de culture. L’art le plus âpre, le plus dur et le plus troublant a trouvé sa demeure, par la puissance d’un habitat, et d’une volonté incarnée. Ceux qu’on appelle par commodité des artistes le sont ici dans leur profondeur brutale. Auberive est un archipel unique constitué d’îles graves, cruelles, douloureuses, et sublimes. Ce que la vie ordinaire cache obstinément, ce que la vie médiatisée est incapable d’affronter, ce que la vie ordinaire écarte avec soin, éclate en ce lieu prodigieux. La vie, la mort, la beauté, la douleur existent réunies au grand jour.

Les œuvres montrées plutôt qu’exposées, sont d’éblouissantes taches d’âme qui distraient les déserts du temps. Qui occupent un espace d’une incroyable densité. Et l’abbaye est à leur hauteur, elle ne les écrase pas non plus du poids de sa grandeur et de son passé. Elle accompagne…

Né d’artistes anonymes vivant parfois au secret, ou bien né de quelques-uns des plus grands peintres et sculpteurs français de notre époque, l’art d’Auberive est en voie de transformer à long terme le paysage esthétique hexagonal. Il y a quelque chose d’insensé à vivre la puissance émotionnelle qui se dégage du parcours d’art de l’abbaye. Auberive piège les attentes de l’art, ses attendus confortables, et ses provocations fabriquées. Auberive bouleverse par le tragique dévoilé de ces mortelles beautés.

Un maître de l'art mondial et un géant de la création

Pour la première fois, Alfred Kubin, géant de la création, se trouve présenté, cet été, au cœur du Centre d’Art de l’Abbaye.

Si celle-ci possède l’une des plus grandes collections d’art expressionniste de France, de Rebeyrolle à Rustin, de Lydie Arickx à Nitkowski, le fonds d’art brut et d’art des marges, de Fred Deux à Pierre Bettencourt, est également de tout premier plan. Ouvrir le grand public aux richesses des grands maîtres de l’art vivant, tel est le souhait des animateurs d’Auberive.

Relier les prodigieuses créations d’Alfred Kubin aux dessins de grands créateurs contemporains (une vingtaine) est une entreprise merveilleuse et audacieuse. Les conservateurs des grands musées autrichiens de Linz, de Salzburg et de Vienne ont donné leur accord, ainsi qu’un collectionneur privé de Bruxelles. Près de cent œuvres majeures de Kubin seront exposées.

Un catalogue, à la hauteur de l’exposition, sera édité par l’Abbaye. Claude Roffat, maître en livres d’art sera le créateur de l’ouvrage.

Christian Noorbergen, critique d’art et spécialiste de Kubin, est le commissaire de cette manifestation. Des conférences seront organisées en juin et juillet sur Alfred Kubin, et sur le dessin contemporain.


Alfred Kubin : entre rien et tout

alfred kubinPeintre, dessinateur et graveur autrichien, Alfred Kubin a un style très personnel se situant au confluant du Symbolisme, de l'Expressionnisme et du Surréalisme. Il fait surgir dans ses dessins un univers peuplé de visions crépusculaires ou nocturnes hallucinatoires. Mais le grotesque, l'humour, la raillerie, le sarcasme trouvent aussi leur place dans son art, souvent satirique et moralisateur. Les animaux sont représentés sous les traits d'êtres fabuleux, inquiétants ou espiègles.

   Ses premières œuvres, encore sous l'influence du Symbolisme, sont des lavis légèrement repris d'aquarelle dont les teintes savamment dégradées dégagent une froideur sinistre. Les 20 compositions abstraites qu'il exécute en 1906 ne connaîtront pas de prolongement. À partir de 1907, Kubin n'a plus fait appel qu'à des moyens graphiques pour représenter son univers de crépuscules, d'étrangeté mais aussi de merveilleux. Plus tard, il aura recours de nouveau à l'aquarelle pour rehausser certaines parties de ses dessins. Auteur d'un roman fantastique, Die andere Seite (" l'Autre Côté "), paru en 1908, il illustre également de nombreux ouvrages, notamment ceux de Poe (le Scarabée d'or, 1910 ; le Cœur qui bat, 1923), de Hoffmann, de Flaubert, de Balzac, de Strindberg, de Dostoïevski, de Kleist, de Wedekind et de Tourgueniev. Les ondulations reptiliennes (qui apparaissent pour la première fois en 1907), les grilles et les réseaux qui se resserrent autour des objets sont spécifiques du style de Kubin. Son mépris pour la forme, son écriture désordonnée font qu'il demeure avant tout un dessinateur.

Au travers de l'oeuvre de Kubin, c'est toute la souffrance de l'homme qui transparaît. Kubin ayant perdu sa mère très tôt restera particulièrement marqué parc cet abandon, cette perte. Ses dessins sont hantés de personnages féminins qi débordent de puissance, qui viennent donner la mort. L'image de la mère très archaïque écrase ici l'homme et remet en question son unité, son autonomie et son droit à l'existence.

 

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