Pour la huitième année consécutive, l’abbaye d’Auberive a accueilli les musiciens des fanfares non conventionnelles. Samedi soir, ils ont donné un spectacle des plus magique.
En résidence à l’abbaye, une quarantaine de musiciens ont répété pendant une semaine pour offrir un spectacle autour des Streets bands de la Louisiane samedi soir à partir de 20 h 30 à l’abbaye d’Auberive. Depuis huit ans, sous l’impulsion de l’association Scudo 52 des musiciens venant de différents horizons, Franc, Italie, Québec…, se retrouvent et échangent pour préparer une rencontre de fanfare non conventionnelle. Depuis quatre ans, ce collectif de musiciens constitue une seule formation. Salvatore Panu accompagne et partage avec le groupe ses compétences musicales. En plus du spectacle final qui se déroule à l’abbaye d’Auberive, une déambulation festive a également été proposée à Rouvres sur Aube jeudi 24 juillet.
Une quarantaine de musiciens des fanfares non conventionnelles ont proposé un concert à l’abbaye d’Auberive pour le plus grand plaisir des spectateurs venus nombreux. Ce spectacle musical et festif a ravi les auditeurs. Ce collectif de musiciens a proposé une rencontre de fanfares s’inspirant des Streets bands de Louisiane, ceux qui jouent dans les rues comme de la News Orléans, mais aussi à la manière de Sun Ra, de Don Cherry et de l’Art Ensemble de Chicago.
Trompettes, tubas, cors, trombones et percussions s’en sont donné à cœur joie. Le plaisir de jouer ensemble, avec toute la gestuelle d’un big band, était manifeste et le tour du monde proposé a conquis les personnes présentes. Musiciens et spectateurs ont ensuite partagé, dans la bonne humeur, un apéritif et une soupe à l’oignon. Une soirée rythmée qui s’est terminée en beauté.
Une fanfare non conventionnelle est une fanfare qui pratique une approche musicale pour des musiciens amateurs libérée de tout académisme, dans un esprit de recherche et d’expérimentation. Cela est valable pour le répertoire, qui se nourrit de différentes influences et peut ainsi associer musiques populaires et jazz, écritures et improvisations ; mais aussi pour la gestion des musiciens : pas de chef d’orchestre avec baguette mais un collectif complice, réuni autour d’un projet de création de jeux sonores. La dimension ludique et festive est intrinsèquement chevillée au corps du projet, avec une volonté de transmettre cette énergie au public.